jeudi 17 septembre 2009

L'illustre du jour: Antoine LAVOISIER

Antoine Lavoisier, né Antoine Laurent de Lavoisier le 26 août 1743 à Paris et guillotiné le 8 mai 1794 à Paris, est un chimiste, philosophe et économiste français.

Il a énoncé la première version de la loi de conservation de la matière, souvent réduit à cette citation:
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme car rien ne se crée, ni dans les opérations de l'art, ni dans celles de la nature, et l'on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l'opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu'il n'y a que des changements, des modifications. »
— Lavoisier, Traité élémentaire de chimie (1789), p. 101
Cette dernière est tout simplement une reformulation d'une phrase d'Anaxagore de Clazomènes : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ».

Il a identifié et baptisé l'oxygène (1778) et aussi démis la théorie phlogistique:
L'une des plus importantes recherches de Lavoisier a été de déterminer la nature du phénomène de combustion. Ses expériences permirent de démontrer que la combustion est un processus qui implique la combinaison d'une substance avec l'oxygène. Il démontre également le rôle de l'oxygène dans la respiration végétale et animale, ainsi que son rôle dans la formation de la rouille. L'explication de Lavoisier sur la combustion remplace la théorie phlogistique, qui postule que les matériaux relâchent une substance appelée phlogiston lorsqu'ils brûlent.
Il découvre aussi que l'air inflammable de Henry Cavendish, qu'il baptise hydrogène (du grec « formeur d'eau »), réagit avec l'oxygène pour former une rosée, ainsi que l'a remarqué Joseph Priestley, qui est de l'eau. Le travail de Lavoisier est en partie basé sur celui de Priestley.

Enfin, il a activement participé à la réforme de la nomenclature chimique. Il est souvent fait référence à Lavoisier en tant que père de la chimie moderne.

Anecdote:
Le lendemain de son exécution, le grand savant Louis Lagrange regretta le geste du tribunal révolutionnaire en disant ces paroles : « Il ne leur a fallu qu'un moment pour faire tomber cette tête et cent années, peut-être, ne suffiront pas pour en reproduire une semblable. »

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